Article 4 :

Catégorie : Story Time

Le transport de Sanka de France au Maroc.

Tout d’abord, il faut savoir que moi, élodie, je vivais en camion aménagé en France.

Enfin, dans un vieux fourgon ou limite il fallait faire une prière pour qu’il démarre.

Cette aventure : “eh oui, ma vie est pleine d’aventures” a durer dix ans. Quand même!

Un jour, ou mon vieux fourgon était motivé, je suis partie jusqu’au Maroc car on m’avait dit que le Maroc c’était bien l’hiver, surtout quand on a pas de chauffage.

Le premier janvier 2011, départ pour la découverte de ce magnifique pays plein de surprises.

En passant la frontière, je reçois un message d’une très bonne amie qui me prévient qu’un ami en commun, habite à Taroudant.

J’attrape une carte et je regarde : “ou est Taroudant?”.

J’ai jamais entendu parler de cette ville mais j’y vais. Si j’avais su tous ce qui m’attendait ici!!

J’arrive dans cette ville, tout en rempart, je devais juste m’arrêter deux jours, mais……..

L’aventure a durée 6 mois.

Comme vous vous en doutez, j’ai eu un énorme coup de cœur pour cette ville ou tout marche à l’envers, ou les gens sont accueillants, ou le soleil règne en maitre toute l’année, ou la vie est une surprise tous les jours, ou le cheval à une grande place dans la vie quotidienne. Les animaux aussi d’ailleurs.

Puis, le temps du retour s’annonce le visa du camion est fini, et il faut rentrer vers la grisaille et la réalité. Le camion était beaucoup moins motivé que pour l’aller, nous sommes rentrés à 60 km/H jusqu’en en France, un vrai escargot encore une chance qu’on avait la maison sur le dos.

Quelques années plus tard, après une grosse dépression, des milliers de nuits à rêver du Maroc. Je décide de m’y installer pour ouvrir une ferme équestre. Sauf que ayant mon cheval Sanka, mon meilleur ami, mon fils, avec moi je ne pouvais pas le laisser. J’ai pris la décision égoïste peut-être de le retirer des beaux prés verts Français pour les plaignes désertiques marocaine. J’ai quand même essayer de faire les choses biens et réfléchie.

Ouf pour une fois!!

Je décide de mettre en pension mon cheval, chez des particuliers en Aveyron.

Je prend la route avec une vieille 106 que j’ai acheté 200 euros avant de partir.

Je la charge de paquet de croquette, mes deux caniches de 45 kg chacun, Patho et son fils Happy, les selles des chevaux, j’installe un coffre de toit acheter sur le bon coin que je rempli avec ma TV très important, 2 sacs de fringues et c’est parti pour 3000 kilomètres à l’arrache totale.

Avant de partir, mon amie romane décide de partir avec moi. Je lui ai dis tu es sure?? C’est pas un voyage Club MED. Elle m’a dit: “j’ai jamais voyager mais j’ai confiance en toi.” Je lui ai répondu tu dois être un peu folle mais ok.

Nous voila dans notre limousine Peugeot 106 bien chargée et c’est partie pour 3000 km.

Vous allez vous dire elle va jamais tenir la voiture. Eh ben à part une petite panne juste devant le ferry autrement c’est pas drôle, qui nous valu a se mettre à l’espagnol pour commander les pièces (Quelle rigolade), elle a quand même tenu jusqu’à Taroudant.

Une semaine de route plus tard.

Voila le début du changement de vie, on met en place le centre équestre, j’achète les chevaux les plus pauvres et malades de Taroudant. C’est mon coté Brigitte Bardot.

Je les retape, redresse. Et J’attaque le gros boulot : l’Administration Marocaine, je tâte, j’apprends, je visite.

Je vous passe les détails autrement demain on y est encore.

Les papiers de l’entreprise sont à peu près prêts. Le A peu près marocain!!

Je décide de rapatrier mon meilleur ami, et oui, je peux pas avoir un centre équestre ici et ma moitié en France. NON NON, pas mon mec , mon cheval.

Donc je cherche un transporteur que je trouve assez facilement.

Il m’explique le nombre incalculable de démarches à faire pour le sortir de France, mais j’ai de la chance car c’est lui qui s’y est collé.

Moi j’ai que QUE les démarches marocaines a faire.

Il va récupérer Sanka dans l’Aveyron pour le descendre en Ariège, pour le garder quelques mois afin d’effectuer toutes les démarches vétérinaires et administratives Française.

En octobre 2016, Christian et sa femme prennent le départ avec Sanka. Bien sur, dans un fourgon très confortable pour lui avec coussin d’eau pour ses petits petons, mais en fait, il a pas aimer, il est rustique Sanka. Enfin sur 3000 km, il a eu le temps de s’y habituer mais ouf il avait son fourrage donc il a pu grignoter le long du voyage. Tant qu’il y a de la bouffe tout va bien pour lui.

De mon coté, un énorme séisme d’angoisse et 50 000 questions à la seconde sont venus m’envahir.

7 nuits blanches en perspectives. Eh oui la durée du voyage.

La première partie du voyage se passe bien jusqu’à Séville. Il y a un premier arrêt obligatoire dans une écurie avec contrôle vétérinaire de 24heures, afin que Sanka se dégourdisse les sabots.

Puis, Reprise de la route jusqu’a Algeciras pour prendre le Ferry. Je me souviens pas qu’il y est de de soucis pour la frontière espagnole et pour prendre le ferry.

Christian et Sanka ont été accompagnés par un transitaire espagnol et un vétérinaire pour franchir la frontière. Moi, de l’autre coté, je me dépatouillais en espagnol pour arriver à payer la société de transitaire.

Puis, Arrivée au Maroc, le début des ennuis commence.

Il faut savoir que quand on veut rentrer un cheval au Maroc pour une durée indéterminé, il faut que ça soit une entreprise qui l’accueil de l’autre cote. En tant que particulier, on ne pouvait pas le faire en tout cas en 2016. Donc il fallait montrer patte blanche c’est à dire donner tous les papiers de l’entreprise qui va l’accueillir. MAIS…. j’étais entrain de les faire donc tout n’était pas encore fini. Encore une chance que j’avais un comptable. J’ai commencé à faire des allers retours dans tous les sens a pleurer dans les bureaux. Les marocains me prenaient pour une folle, puis, il a fallu que j’aille à Agadir 100 km aux services de douanes pour apporter les papiers de l’entreprise. Mais lâcher élo dans Agadir avec aucun sens de orientation (eh oui ma mère a pas cocher l’option à la naissance), je me suis fait poursuivre par un scooter mal luner ou ça a fini en bagarre à un rond point. mdr

Pour enfin, après une bagarre, trois crises d’énervement, 50 demi tours, j’arrive enfin à trouver cette foutue douane. Eh la, une longue attente commence mais après avoir bien pleurer dans les bureaux, Ça yeah, je réussi. Je vais enfin pouvoir sortir mon cheval de la douane a Tanger qui est bloqué depuis déjà 8H. En plus, la femme du transporteur qui m’appelle en me disant que Christian va finir en prison si ça continue car il va en … un. Vous avez compris???

Ouf les douanes sont passées!!

Puis, le transitaire marocain décide d’ajouter son grain de sel. Il décide de nous demander des baggshich au dernier moment. J’aurai pas voulu être à coté de Christian a ce moment la. Je ne sais plus combien il a fallu lui donner mais ouf Sanka est passé et il est au Maroc.

Mon meilleur ami arrive enfin.

Ils descendent jusqu’à Essaouira ou ils feront une pause de 24H. Sanka a pu découvrir des chevaux bizarres avec une bosse sur le dos. Il a flippé.

Il a bien mangé puis ils ont repris la route jusqu’à Taroudant.

ENFIN Sanka et moi, nous nous retrouvons et moi je pleure je pleure de joie et lui il est hennit et c’est le plus beau hennissement que j’ai entendu de toute ma vie.

Ca yeah nous sommes enfin réuni. Notre aventure marocaine ensemble commence enfin.

Retrouvez la suite de nos aventures mercredi prochain, en attendant hésitez pas à partager cet article, et restez connecté.

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